Remettre Dieu au cœur de notre histoire
Une année vient de s’achever et une autre vient de commencer, et les crises s’enchaînent.
On sera passé par tout, ces deux dernières années (COVID, guerre en Ukraine, inflation, vie chère, etc.). C’est à se demander ce que nous réserve l’avenir ; eh oui ! C’est officiel, tous les indicateurs le montrent, cette année sera difficile. Faut-il pour autant désespérer et ne plus désirer de lendemains meilleurs ?
Comme les latins le disent, « nulla res est in aeternum » (aucune situation n’est éternelle). Si le paradis ne vient pas à nous, pourquoi ne pas le créer ? Mais comment ?
Il suffit d’une part, sur le plan humain, de changer de paradigme, de s’adapter, d’apprendre de ses échecs, de transformer son intelligence en capital, de travailler dur, de faire preuve de résilience et de garder toujours espoir. D’autre part, il est essentiel de remettre Dieu au cœur de notre histoire en étant attentif à son Épiphanie.
La foi est une « thérapie » qui donne sens à tout, et, en particulier à la vie humaine. Le pape émérite Benoît XVI nous lègue cette parole pleine de sagesse : « Mettre de l’ordre dans le monde sans Dieu et reconnaître comme vraie la seule réalité politique et matérielle est une illusion… un monde sans Dieu est un monde sans espoir. Là où est Dieu, c’est le ciel ; là, la vie, même au prix des misères de notre existence, devient claire ».
Puisse la célébration de l’Épiphanie nous aider à ne pas nous laisser décourager et abattre par le mal symbolisé par Hérode et à rechercher Dieu de tout notre cœur !
Belle et Sainte année,
Père Serge Belinga
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